L’ENSISA s’équipe en capteurs de CO2

Depuis le début de la crise sanitaire, on sait que le COVID peut se propager via de grosses gouttelettes éjectées par la toux, les éternuements ou les postillons. Depuis quelques mois, des études ont démontré que le coronavirus peut également se transmettre par les aérosols respiratoires, ces microgouttelettes émises lorsque nous respirons et parlons. Ces aérosols respiratoires peuvent rester en suspension dans l’air pendant de nombreuses minutes voire pendant des heures
Lorsque nous respirons, nous émettons également du CO2. Connaître le taux de CO2 dans une pièce permet ainsi d’évaluer la contamination d’un local et donc de savoir quand aérer pour renouveler l’air.

Afin de comprendre le phénomène de contamination par aérosol et donc l’importance de la ventilation, l’ENSISA s’est équipée de 4 capteurs Aranet pouvant être utilisés individuellement. Ces équipements sont mis à disposition des enseignants permanents qui souhaitent les utiliser pendant leurs cours. Chaque capteur vous indique en temps réel le taux de CO2 dans la pièce. Dès que ce taux s’approche ou dépasse les 800 ppm, il faut alors ouvrir les fenêtres pour renouveler l’air ambiant.

Cette phase de test a plusieurs objectifs :

      • surveiller la concentration du CO2 dans l’air des salles d’enseignement, cette concentration permettant d’estimer la proportion d’air expiré dans un espace et donc d’air potentiellement contaminé par le COVID ;
      • savoir quand aérer les salles pour maintenir un air sain et limiter les risques de propagation du virus ;
      • intégrer la ventilation comme une geste barrière à appliquer au quotidien, au même titre que le port du  masque, la recherche de la distance physique lorsque c’est possible, le lavage des mains…

 

 

Il est important de retenir que le COVID se transmet lorsque l’on respire, parle ou tousse. Le taux de CO2 dans l’air permet donc d’évaluer la proportion d’air expiré dans un endroit donné. L’aération des locaux, au même titre que le masque, la distanciation ou le lavage des mains, permet de réduire les risques de contamination.
Les beaux jours arrivent, profitons-en pour occuper dès que possible les espaces extérieurs, où l’air est naturellement renouvelé.

Cette campagne de test de concentration de CO2 et d’aération est menée d’ici la fin de l’année universitaire. En fonction des résultats, nous réfléchirons à un déploiement plus large à la rentrée si nécessaire.

Tous les enseignants et enseignants-chercheurs permanents de l’ENSISA peuvent emprunter un capteur permettant de connaître le taux de CO2 présent dans la salle pendant leur cours. Avec l’aide du capteur, ils pourront mesurer en temps réel le taux de CO2, savoir quand ouvrir les fenêtres pour renouveler l’air et donc apporter davantage de sécurité aux élèves-ingénieurs qui sont avec eux.